Voyage aux Pyrénées

La Mongie, 9 Août 2007. Départ à sept heures du matin dans le brouillard. Mon objectif ce matin? Arriver au lac d’Oncet et visiter les ruines de l’Hôtellerie de Sencours.

Je monté sur le col du Tourmalet. Il fait froid, 5ºC et le brouillard est continu. Depuis le col, un petit sentier pierreux commence en direction nord-ouest. J’imagine la vallée de Campan au nord et la vallée de Bastan à l’ouest, sous les nuages et le vapour. Je commence mon promenade sous le brouillard.

Au mon droit je vu la crête du Tourmalet. Au mon dos, le col du Tourmalet, et plus loin le pic du Néouvielle (je crois!)

La vue est tout le temps la même sous le brouillard. La route s’encombre de pierres roulées.

Après une heure de promenade, je crois que j’arrivé à mon destination, mais je ne peut pas dire si le lac d’Oncet est ici, au mon droit.

Le brouillard couvre tout. Mais, un instant après, l’air s’éclaircit et un profond colour azur apparaît au-dessous mon gauche et le lac d’Oncet montre tout son beauté. La vue est magnifique! Je vois le lac à travers la vapeur.

J’ai au mon gauche un splendide vue du lac. Le névé du lac apparaît sous le brouillard. Le ciel s’ouvre et le glacé s’étincellent entre les rocs.

Par bonheur, le brouillard disparait. Maintenant je vu au derrière le Néouvielle, avec son glacier entre les nuages. La vue s’élargit. Au front, les ruines de l’ancienne Hôtellerie de Sencours, où j’imagine la retraite du Général de Nansouty au milieu de la tempête de neige.

Pendant, ma tête bouille et je pense que ces montagnes étaient une mer bouillante. Pendant plusieurs siècles, une longue vague de granit fondu s’éleva, formant la haute Chaîne des Pyrénées.

"Notre vie dépend d’une variation de la chaleur ; notre durée est d’une minute, et notre force un néant" (Hyppolite TAINE) Voyage aux Pyrénées.